[English version below]
Les recherches menées par Lisa Audureau dans le cadre de sa thèse portent sur l’impact des théories locales de genre sur les modes de socialisation des enfants mayas yucatèques (Mexique). Son travail tente de saisir quelle place prend la dichotomie homme/femme dans la construction et la mise en pratique des modes de socialisation durant l’enfance. Cette étude est abordée par le prisme du façonnement culturel des émotions, et cherche à saisir en quoi la socialisation par les émotions est un mode à part entière de transmission et d’éducation aux rôles genrés, en s’attachant à observer « ce que le genre fait aux émotions et ce que les émotions font au genre » (Boquet et Lett 2018 : 9).
Mots-clés : Mexique, Maya Yucatèque, enfant, émotions, socialisation, éducation.
Lisa Audureau's dissertation research focuses on the impact of local gender theories on the socialisation patterns of Yucatecan Maya children (Mexico). Her work attempts to grasp the role played by the male/female dichotomy in the construction and implementation of modes of socialisation during childhood. This study is approached through the prism of the cultural shaping of emotions, and seeks to understand how socialisation through emotions is a fully-fledged mode of transmission and education in gendered roles, by endeavouring to observe ‘what gender does to emotions and what emotions do to gender’ (Boquet and Lett 2018: 9).
Keywords : Mexico, Yucatec Maya, children, emotions, socialization, education.
2022-2023 : TD Textes Fondamentaux L2, charge de 48h au Département d'Anthropologie de l'Université Paris Nanterre
TD Méthodologie du Travail Universitaire L1, charge de 48h au Département d'Anthropologie de l'Université Paris Nanterre
2023-2024 : TD Textes Fondamentaux L2, charge de 48h au Département d'Anthropologie de l'Université Paris Nanterre
TD Méthodologie du Travail Universitaire L1, charge de 4h au Département d'Anthropologie de l'Université Paris Nanterre
TD Aventure Universitaire L1, charge de 24h au Département d'Anthropologie de l'Université Paris Nanterre
Les membres du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (UMR 7186, Université Paris Nanterre/CNRS) réunis en Assemblée générale le 11 février 2025, expriment leur désaccord à la mise en place du label « Key Labs » que la Présidence du CNRS entend imposer.
Chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es statutaires, personnels d’appui à la recherche, doctorant·es et docteur·es du Lesc, joignent leur voix aux nombreuses prises de position déjà exprimées à ce sujet, notamment par la Coordination des responsables des instances du Comité national de la recherche scientifique (C3N), la Conférence des présidents de sections du Comité national (CPCN), les Conseils scientifiques d’institut du CNRS, les sections (dont la 38), les présidences d’université, les directions d’unités de recherche, les sociétés savantes, associations et syndicats représentatifs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ils affirment leur désaccord avec la méthode employée et l’absence de concertation et de transparence dont fait preuve la direction du CNRS. Ils expriment leur opposition aux objectifs et conséquences de ce projet, visant à concentrer les moyens du CNRS sur 25% des UMR actuelles. En labellisant un quart des laboratoires, cette réforme tend à hiérarchiser les unités et leurs agents, à déstructurer les collectifs de travail au fondement d’une recherche collaborative, au sein des unités et entre unités, et met en péril le foisonnement et la diversité nécessaire de la recherche.
Face à l’importance de la contestation suscitée par ce projet, Antoine Petit a annoncé un moratoire de plusieurs mois jusqu’à « l’été 2025 ». Les membres du Lesc demandent que les « Key Labs » soient définitivement abandonnés. Ils invitent en outre le CNRS à engager une véritable concertation avec les universités sur le financement et l’appui à l’ensemble des UMR dans le but d’assurer les conditions d’une recherche pérenne, juste et indépendante.