Vanessa Manceron

 
Vanessa Manceron
Directrice de recherche
Directrice du Lesc
Vanessa Manceron
...

Domaines de recherche

Italie, France, Royaume-Uni
Anthropologie de la nature

Parcours universitaire et professionnel

[English version below]

Vanessa Manceron est anthropologue, Directrice de recherches au CNRS. Ses recherches portent principalement sur les rapports à la nature en France, en Angleterre et actuellement en Italie. Ses principaux axes de travail concernent les controverses et les menaces environnementales, la cause animale, les relations avec le vivant. Elle a publié un ouvrage Une terre en partage. Liens et rivalités dans une société rurale (2005, MSH), de nombreux articles, et codirigé plusieurs numéros de revue, dont « Les animaux de la discorde » (2009), « L’imaginaire écologique » (2013) et « La mesure du danger » (2015). En 2016, Vanessa Manceron a contribué à relancer la revue Terrain. Anthropologie & sciences humaines dont elle a été rédactrice en chef pendant plusieurs années. Son dernier ouvrage Les Veilleurs du vivant (La Découverte, 2022) porte sur l’engagement des naturalistes amateurs anglais dans la connaissance de la biodiversité. Elle mène actuellement une enquête ethnographique dans la région de Naples autour de la protection des oiseaux et de la judiciarisation de la nature.

 

Vanessa Manceron is an anthropologist, Director of Research at the CNRS. Her research focuses on the relationship with environment in France, England and currently in Italy. Her main areas of work concern environmental controversies and threats, the animal cause, and relationships with the living. She has published a book entitled Une terre en partage. Liens et rivalités dans une société rurale (2005, MSH), numerous articles, and co-edited several journal issues, including "Les animaux de la discorde" (2009), "L'imaginaire écologique" (2013) and "La mesure du danger" (2015). In 2016, Vanessa Manceron helped relaunch the journal Terrain. Anthropologie & sciences humaines of which she was editor-in-chief for several years. Her latest book Les Veilleurs du vivant (La Découverte, 2022) deals with the involvement of English naturalists in the knowledge of biodiversity. She is currently conducting an ethnographic fielwork in the Naples region on the protection of birds and the judicialization of nature.
 
 

Rédactrice en chef de la revue Terrain (2015-2018)

Membre du Conseil de rédaction de la revue Terrain (depuis 2019)

Membre du Conseil de rédaction de la revue Ethnologie française (2009-2015)

Responsable éditoriale de la collection « Europe » de la Société d’ethnologie (depuis 2016)

Membre élu du Conseil d’Administration de l’AFEA (Association Française d’Ethnologie et d’Anthropologie) (2009-2015)

Membre élu du Conseil d’Administration de la Société d’ethnologie (depuis 2013)

Membre élu du Conseil de laboratoire du LESC (UMR 7186) (2014-2016)

Membre nommé de la Commission (COMCIT) au sein du LESC (depuis 2014)

Co-responsable de l’axe 1 du LESC « Epistémologie et exercices de l’anthropologie » (depuis 2014)

2020-2024. Rulnat. Ruling on Nature. Animals and the Environment Before the Court. Programme ANR coordonné par Daniela Berti, en collaboration avec Sandrine Revet et Vanessa Manceron. https://rulnat.cnrs.fr/
Manceron, V., 2022, Les veilleurs du vivant. Avec les naturalistes amateurs (Paris, La Découverte).
On a parfois l’impression que les espèces végétales et animales ont appris à se dissimuler au regard des humains. Est-ce le résultat de l’usage des pesticides et du réchauffement climatique ? Mais il faut d’abord savoir observer et noter les multiples changements en cours qui bouleversent notre environnement le plus proche. Vanessa Manceron s’est ainsi intéressée à une pratique scientifique très particulière, discrète et qui ne fait pas la une des journaux alors qu’elle apparaît de plus en plus indispensable : connaître et reconnaître les plantes, les oiseaux, les papillons et autres insectes, les mondes vivants, tout autour de nous. Pour cela, le mieux était d’aller en Angleterre, où existe une tradition naturaliste qui fait se côtoyer depuis longtemps professionnels, universitaires et amateurs comme nulle part ailleurs. Ce travail des amateurs n’est pas tenu pour un passe-temps marginal par les universitaires (leurs institutions, leurs revues, leurs bases de données), mais considéré comme indispensable. De quoi inspirer les habitudes françaises très différentes. Cette science écologique et participative s’apparente à une sorte de savoir déambulatoire qui se déploie selon ses propres règles, en s’immergeant dans un territoire précis, délimité, pour y documenter régulièrement et systématiquement les espèces présentes, montrer comment elles se développent, gagnent du terrain ou régressent, voire disparaissent. Comment bien interpréter leurs manières d’agir ? Il faut apprendre à repérer les moindres indices, à les photographier mais aussi à les dessiner. Cela suppose des qualités et des affects très particuliers. On suivra avec l’autrice les plantes, les papillons comme les multiples oiseaux présents dans nos champs. Les naturalistes amateurs doivent s’adapter aux saisons, à la temporalité des vivants, à leurs tentatives pour rester invisibles. Il faut apprendre une manière de regarder, de se rendre sensibles aux minuscules différences, aux sons, aux variations de couleurs. C’est aussi une autre manière de vivre et d’habiter qu’ils nous proposent.
Manceron, V., 2005, Une Terre en partage: liens et rivalités dans une société rurale (Paris, Éditions de la MSH) [Ethnologie de la France, ISSN 0758-5888].
Bourgeoisie terrienne, fermiers, pisciculteurs, chasseurs, écologistes, néo-ruraux peuvent-ils cohabiter sur un territoire dont ils se disputent l'usage ? Comment, en Dombes, autour de l’étang qui se cultive, se pêche, se chasse et se préserve, se tisse le lien social entre ces groupes antagonistes ? Par l’attention portée aux multiples et subtiles hiérarchies, aux rapports de pouvoir qui traversent la société dombiste, l’auteur nous amène dans ce livre au plus intime du fonctionnement complexe des sociétés rurales françaises d’aujourd’hui. Avec cette analyse fine d’un système social entièrement sous tensions, où les réseaux de solidarité et d’affrontement se négocient et se redessinent en permanence, l’ouvrage dévoile comment une société locale se structure et s’invente dans la confrontation, comment elle se forme et se transforme avec et sous le regard des citadins.
Manceron, V. et C. Bouchet, 1994, Saint-Mammès, terre de mariniers : approche ethnologique d’une population et d’un territoire (Dammarie-lès-Lys, Musée Départemental des Pays de Seine et Marne) [Cahiers].
Approche ethnologique d’une population et d’un territoire en lien direct avec la batellerie du Centre et de la Seine en amont de Paris.
Langlois, Christine, Vanessa Manceron et Victor A. Stoichiţă (éds), 2017, L’emprise des sons (s.l., s.n.) [Terrain, 68].
Vienne, Emmanuel de, Vanessa Manceron et Ismaël Moya (éds), 2016, Renaître (s.l., s.n.) [Terrain, 66].
Houdart, Sophie, Vanessa Manceron et Sandrine Revet (éds), 2015, La mesure du danger (s.l., s.n.) [Ethnologie française, 45 (1)].
Manceron, Vanessa et Marie Roué (éds), 2013, L’imaginaire écologique (s.l., s.n.) [Terrain, 60].
Manceron, V., 2023, Compte rendu de: Hélène Artaud, Immersion. Rencontre des mondes atlantique et pacifique (Paris, La Découverte, 2023), Revue d’Anthropologie des Connaissances, 17 (4), en ligne : https://journals.openedition.org/rac/31163.
Manceron, V., 2021, Ours: Qui a vu l’Ours ?, Ethnologie française, 51 (1) : 101-102, en ligne : https://cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2021-1-page-101.htm?ref=doi.
Loar, S., S. Carton De Grammont, G. Delaplace, P.-O. Dittmar, S. Houdart, C. Jungen, S. Le Courant et V. Manceron, 2018, Décapsuler. Une histoire vraie, Gradhiva, 28 [Capsules temporelles] : 170-193, en ligne : http://journals.openedition.org/gradhiva/3815.
En décembre 1972, avec le lancement de la sonde Apollo 17, la Nasa mettait un terme à son programme d’exploration de la Lune. Lorsque cette même année et la suivante, elle envoya Voyager 1 puis Voyager 2 à destination de Jupiter, Uranus, Saturne et Neptune, l’astrophysicien Carl Sagan demanda de fixer sur les sondes une plaque aux dimensions réduites et très légère, qui a atteint la postérité sous le nom de Golden Record. Pour ce « message à destination de possibles civilisations extra-terrestres », Sagan et son équipe choisirent cent dix-huit photographies « de notre planète, de nous-mêmes et de notre civilisation », qu’accompagnaient encore « 90 minutes de la meilleure musique au monde, un essai audio sur l’évolution intitulé The Sounds of Earth, ainsi que des salutations dans une soixantaine de langages humains (et en langage baleine) ».Imaginons.Imaginons que l’occasion soit donnée à une anthropologue de rejouer ce geste. Que choisirions-nous d’envoyer dans l’espace ? Quel serait notre message ? Comment nous accorderions-nous sur son contenu ? Qu’est-ce qui, au regard de l’horizon qui est le nôtre aujourd’hui, mériterait d’être sélectionné, transmis ?
Manceron, V., 2017, L’eau des étangs : gaz ou fluide ?, Techniques et Culture, 68 [Mondes infimes] : 26-47, en ligne : https://www.cairn.info/revue-techniques-et-culture-2017-2-page-26.htm.
Que s’est-il donc passé dans les régions d’étangs françaises pour que le cloaque pestilentiel de l’eau sombre et insalubre qui prévalait au xviiie siècle et première moitié du xixe siècle se mue en eau miroitante et fertile à la fin du xixe siècle ? Les descriptions rompent radicalement avec celles produites une cinquantaine d’années plus tôt : les eaux mortes, territoires de désolation et de putréfaction, sont devenues vives, reflets d’une nature vivante, assagie et fertile. En s’intéressant à la manière dont les scientifiques et les ingénieurs se sont emparés diversement de l’eau des étangs pour en comprendre les effets délétères et tenter d’y remédier, cet article insiste sur l’importance de considérer les conceptions de la matérialité de l’eau - gaz ou fluide – pour éclairer ce changement historique. Les différents états de l’eau apparaissent en effet comme de puissants agents de transformation des manières d’observer, de percevoir et de faire avec les milieux exondés et la putréfaction., What has happened in the french areas of ponds to make that the dark and unhealthy water which prevailed in the xviiith century and first half of the xixth century moved into gleaming and fertile water at the end of the xixth century ? The descriptions of ponds, considered as marshes, break radicaly with those produced fifty years earlier. Died waters, lands of sadness and putrefaction, became lively and fertile environment. By focusing on the way in which scientist and engineers study the noxious effects of stagnant waters and try to remedy it, the paper emphasizes the importance to consider the materiality of water – gas or fluid – to light this historical change.
Manceron, V., 2016, Exil ou agentivité ? ce que l’anthropologie fabrique avec les animaux, L’Année sociologique, 66 (2) : 279-298, en ligne : https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2016-2-page-279.htm.
Cet article s’intéresse aux diverses manières dont la discipline anthropologique a objectivé la place des animaux dans ses objets de recherche durant les trente dernières années. Attentive aux renouvellements conceptuels et méthodologiques qui agitent actuellement l’ethnologie sous l’impulsion du tournant post-symbolique, l’auteur examine les changements en cours ainsi que les critiques adressées au passé de la discipline, en posant la question de ce que les ethnologues gagnent et perdent scientifiquement à considérer l’agentivité des animaux de manière symétrique.
Vienne, E. de et V. Manceron, 2016, Pourquoi, mais pourquoi relancer Terrain ?, Terrain, 66 : 2-3.
Manceron, V., 2015, « Avant que nature meure »… inventorier. Le cas des naturalistes amateurs en Angleterre, Ethnologie française, 45 (1) [La mesure du danger] : 31-43.
Houdart, S., V. Manceron et S. Revet, 2015, Connaître et se prémunir. La logique métrique au défi des sciences sociales, Ethnologie française, 45 (1) [La mesure du danger] : 11-16.
Manceron, V., 2013, Recording and Monitoring: Between Two Forms of Surveillance, Limn, 3 [Sentinel devices], en ligne : https://limn.it/recording-and-monitoring-between-two-forms-of-surveillance/.
Vanessa Manceron argues that when naturalists take part in monitoring programs on their "local patch," they are caught between two forms surveillance: care and control.
Manceron, V. et M. Segalen, 2011, Entre solidarité résidentielle, sentiments et soutiens publics : les relations de parenté dans le Liberté à Nanterre, Abstract, Zusammenfassung, Ethnologie française, 42 (1) : 23-36, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2012-1-page-23.htm.
RésuméPour comprendre, dans le cadre de kass, l’importance et la nature des liens de parenté en milieu urbain, l’enquête ethnographique a pris place dans un grand immeuble de la ville de Nanterre. Elle montre que, appuyées sur le système des aides publiques et fondées sur des relations affectives, les relations verticales relèvent d’une forme d’obligation morale et les relations horizontales de l’ordre de l’électif. En raison de l’histoire particulière de ce bâtiment, ces relations s’articulent à un solide réseau de voisinage. On ne dira plus que l’individualisme et le salariat contemporains ont fait disparaître les liens intergénérationnels, qui participent de la modernité urbaine en France.
Manceron, V. et M. Segalen, 2011, Entre solidarité résidentielle, sentiments et soutiens publics: les relations de parenté dans le Liberté à Nanterre, Ethnologie française, 42 (1) : 23-36, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2012-1-page-23.htm.
Pour comprendre, dans le cadre de kass, l’importance et la nature des liens de parenté en milieu urbain, l’enquête ethnographique a pris place dans un grand immeuble de la ville de Nanterre. Elle montre que, appuyées sur le système des aides publiques et fondées sur des relations affectives, les relations verticales relèvent d’une forme d’obligation morale et les relations horizontales de l’ordre de l’électif. En raison de l’histoire particulière de ce bâtiment, ces relations s’articulent à un solide réseau de voisinage. On ne dira plus que l’individualisme et le salariat contemporains ont fait disparaître les liens intergénérationnels, qui participent de la modernité urbaine en France.
Manceron, V. et M. Roué, 2009, Les animaux de la discorde, Ethnologie française, 39 (1) [Les animaux de la discorde] : 5-10, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2009-1-page-5.htm.
Manceron, V., 2009, Grippe aviaire et disputes contagieuses, Ethnologie française, 39 (1) [Les animaux de la discorde] : 57-68, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2009-1-page-57.htm.
Cet article retrace la chronique de la crise sanitaire déclenchée au printemps 2006 par l’arrivée, dans la région française de la Dombes, du virus de la grippe aviaire h5n1hp. Il y est question de la manière dont la maladie a mobilisé les hommes selon des modalités variables, mettant en jeu à la fois les rapports sociaux et les rapports à la nature. Les oiseaux contaminés et contaminants recèlent une charge sociale explosive, à la croisée de conflits qui ont valeur de langage sur les tensions contemporaines qui traversent la société locale et plus globale.
Manceron, V., 2008, Les oiseaux de l’infortune et la géographie sanitaire. La Dombes et la grippe aviaire, Terrain. Anthropologie & sciences humaines, 51 : 161-173, en ligne : http://journals.openedition.org/terrain/11743.
Quand le virus de la grippe aviaire (H5N1HP) s’est introduit dans la région française de la Dombes, en février 2006, les habitants ont été confrontés à une crise sanitaire majeure. Cet événement a été vécu comme une rupture temporelle, accompagnée d’un brouillage provisoire des catégories qui organisent leur environnement naturel et social. Cet article s’attache à décrire la perception locale de l’événement en portant attention aux récits produits à cette occasion et aux malentendus qui surgissent lors de l’instauration d’un zonage sanitaire.
Manceron, V., 2007, La cohabitation des usages agraires et cynégétiques de l’eau, ou l’émergence de rapports antagonistes au milieu, Aestuaria, 9 : 503-506.
Manceron, V., 2006, Le pays de Dombes et ses mises en image : jeu sur les frontières et quête de reconnaissance, Ruralia. Sciences sociales et mondes ruraux contemporains, 18/19, en ligne : http://journals.openedition.org/ruralia/1261.
La profusion des savoirs et des représentations sur la région de la Dombes (France, Ain) donne à voir sa constitution laborieuse et progressive comme territoire spécifique. Les décalages et contrastes avec les descriptions passées de la contrée montrent que le « pays » s’est finalement construit sur ce qu’on l’a accusé de ne pas être. Le vocabulaire et les catégories usitées localement pour le définir disent l’archéologie de cet espace. Celles-ci ont changé au cours du temps : de terroir vide associé à une nature inculte, la Dombes est devenue un havre paysager, un espace naturel dont l’exemplarité se construit autour du motif de l’eau, de la faune et de la flore qui lui sont associées. Cette définition récente du « local » sur une base géographique et paysagère s’élabore en opposition avec la proximité urbaine, tout en s’appuyant sur le tourisme écologique et sur le politique pour que ses frontières soient moins des barrières que des portes ouvertes. Ce processus témoigne d’une instrumentalisation de la notion « d’identité locale » et de la difficulté qu’éprouvent les Dombistes à penser la région comme un patrimoine culturel.
Manceron, V., 2006, Discordes territoriales : les logiques rivales de la gestion de l’eau dans une région d’étangs française, Géographie, économie, société, 8 (3) : 319-328, en ligne : https://www.cairn.info/revue-geographie-economie-societe-2006-3-page-319.htm.
Le décryptage des logiques d’appropriation de l’eau, dans une région d’étangs française (Dombes, Ain) permet d’analyser ce que localement les exploitants piscicoles appellent une crise hydraulique, associée à l’arrivée de nouveaux propriétaires d’étangs. Entre loi et usage, entre contrat et échange, entre mauvais procédés et bons arrangements, la logique des agissements dévoile que les difficultés de gestion de l’eau sont aussi un prétexte à la dispute, un objet dont les individus se saisissent pour défendre une position au sein de la société locale. Les conflits construisent et assurent que les groupes et les individus restent cloisonnés et hiérarchisés et permettent dans le même temps des points de passage entre eux. De même, ils témoignent d’une résistance au changement en même temps qu’ils rendent possible son assimilation.
Manceron, V., 2005, La carpe, l’épi et le canard. Une société sous tensions entre terres et eaux (La Dombes): thèse de doctorat d’ethnologie, sous la direction de Martine Segalen, Université Paris X-Nanterre, Ruralia. Sciences sociales et mondes ruraux contemporains, 14, en ligne : http://journals.openedition.org/ruralia/979.
Tensions sociales et logiques antagonistes d’une société composite et hiérarchisée Si l’attention est portée au niveau national et européen sur l’intérêt patrimonial des zones humides, les sociétés ayant contribué à les modeler sont trop souvent oubliées de nos disciplines. Vingt ans après les premiers travaux sur la Dombes (Ain, Rhône-Alpes), ayant notamment porté sur le fonctionnement technique des étangs, il me restait à explorer de larges pans du social restés méconnus et ceci dans un con...
Manceron, V., 2005, Être maître de l’étang. Histoire d’une appropriation de l’eau au XIXe siècle en dombes, Études rurales, 175-176 : 149-166, en ligne : http://journals.openedition.org/etudesrurales/8201.
À l'heure où la Dombes est le théâtre d'une polémique sur l'assèchement des étangs et que sont discutés les principes de droit qui régulent l'appropriation de ces derniers, une élite citadine éprise d'agronomie et de chasse asseoit son emprise locale par l'entremise du foncier. L'étang apparaît comme l'une des pièces maîtresses de ce processus historique quand, passant d'une propriété collective indivise, il est remembré et aménagé à la faveur du nouvel adage local, selon lequel il convient d'«être maître de l'étang». Cette évolution, qui marque une rupture dans les modes de mise en valeur de l'étang, entérine et confirme une forme de hiérarchie sociale intimement liée aux modalités d'accès à l'eau.þ
Manceron, V., 2004, Le temps des amis. Les modes d’interaction quand on a vingt ans à Paris, Ateliers (Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative), 28 : 149-180, en ligne : http://journals.openedition.org/ateliers/8457.
L’observation des usages et pratiques téléphoniques d’un ensemble de jeunes citadins parisiens (âgés de vingt à vingt-cinq ans), caractérisés par une certaine marginalité sociale et liés par des relations d’affinité, révèle l’importance du rôle joué par les outils de communication dans l’organisation et le fonctionnement du groupe. La littérature sociologique, psychosociologique et, dans une moindre mesure, ethnologique, s’est attachée depuis les années 1930 à penser les modes d’organisation ...
Manceron, V., 1997, Get connected! Social uses of the telephone and modes of interaction in a peer group of young Parisians, Réseaux. The French journal of communication, 5 (2) : 227-240, en ligne : https://www.persee.fr/doc/reso_0969-9864_1997_num_5_2_3330?q=Manceron.
The observation of uses of the telephone and related practices in a group of young Parisians sharing a degree of social exclusion and linked by a sense of affinity reveals the importance of this communication tool in the organization and functioning of the group. This network of friends is built on a foundation of leisure activities and shared interests (music, parties, fashion, etc.). The very regular telephone contact reflects their need for strong cohesive relationships. It also attests to the adhesion of each member to the group and to his or her ability to use the network of friends to organize daily activities.
Manceron, V., 1996, «Être chez soi, être entre soi»: La question du territoire chez les mariniers berrichons, Ethnologie française, 26 (3) : 406-417, en ligne : https://www.jstor.org/stable/40989769.
Le propos principal de cet article est de réfléchir sur la manière spécifique dont un groupe itinérant, celui des mariniers berrichons, s'inscrit dans l'espace, fait valoir une identité régionale et se constitue malgré la mobilité et la dispersion de ses membres. Lorsque les batelleries étaient régionalisées, les mariniers du Berry restaient alors cantonnés sur les voies navigables du Centre. Les origines communes, conjuguées à la fréquentation d'un espace professionnel spécifique, délimitaient leur territoire. Aujourd'hui, ils continuent de s'y référer et de se regrouper en des lieux appropriés par l'ensemble du groupe. L'espace familier, constitué en territoire, répond au besoin des mariniers berrichons de rester en interaction et compenser le phénomène de dispersion. Il correspond à un espace de communication et révèle leur besoin de rester entre eux, seule véritable condition pour se sentir chez eux. « Space, its extent, the territory, belong to semantics which reveal the social and is revealed to us through it » (Cadoret, 1991, p.47) The main aim of this article is to offer some thoughts about the specific way in which an itinerant social group, the bargemen of Berry, inscribes itself in space and puts across a regional identity, constituting itself as a group despite the movements and dispersal of its members. When inland water transport was regional in scale, the Berry bargemen remained within the navigable waterways of the Centre. The boundaries of their territory were marked off by common places of origin and by the fréquentation of a specific professional space. Today they continue to refer to this space and to assemble within it at points appropriated by the group as a whole. The familiar space, constituted as a territory, corresponds with the Berry bargemen's need to stay in interaction and to compensate for the phenomenon of dispersal. It corresponds with a space of communication and reveals a need to stay amongst themselves, with their own, the only real condition for feeling « at home ». « Raum, Weite und Territorium gehören zu einer Semantik, die das Soziale ans Licht bringt und vom Sozialen ans Licht gebracht wird. » (Cadoret, 1991, S. 47) In diesem Artikel geht es hauptsächlich darum, über die spezifische Weise nachzudenken, wie eine umherreisende Gruppe, nämlich die der Flußschiffer des Berry, sich im Raum einrichtet, Anspruch auf eine regionale Identität erhebt und sich trotz der Mobilität und der Verstreuung ihrer Mitglieder aufbaut. Als die Flußschiffgesellschaften noch nach Regionen gegliedert waren, beschränkten sich die Flußschiffer des Berry auf die schiffbaren Wege der Region « Centre ». Gemeinsame Herkünfte, zu denen sich der Verkehr in einem eigenartigen beruflichen Raum gesellte, grenzten ihr Gebiet ab. Heutzutage berufen sie sich immer noch darauf und gruppieren sich immer noch an Orten, die die gesamte Gruppe sich aneignet. Der familiäre Raum, der als Territorium organisiert wird, entspricht bei den Flußschiffern des Berry dem Bedürfnis, in Wechselwirkung miteinander zu bleiben und das Phänomen der Verstreuung auszugleichen. Er entspricht einem Kommunikationsraum und zeugt davon, daß sie das Bedürfnis empfinden, untereinander zu bleiben, denn nur dadurch können sie sich wirklich zu Hause fühlen.
Manceron, V., 2016, Peut-on devenir oiseau ?, Persona. Étrangement humain (Arles/Paris, Actes Sud/musée du quai Branly) : 253-256.
Manceron, V., 2015, What is it like to be a bird ? Imagination zoologique et proximité à distance chez les amateurs d’oiseau en Angleterre, Bêtes à pensées: visions des mondes animaux (Paris, Éd. des Archives contemporaines) : 117-140.
Manceron, V., 2014, Les constructions sociales du danger : quelques usages de la notion de risque et d’infortune en sciences sociales, Perception et gestion des risques: approches méthodologiques appliquées au développement : université d’été régionale en sciences sociales "Les Journées de Tam Đảo" (Đà Lạt Việt Nam) Juillet 2003 (Hà Nội, Viet Nam, Tri Thức) : 37-54.
Manceron, V., 2012, Les vivants outragés : usages militants des corps et perceptions des animaux d’élevage chez les défenseurs de la cause animale en France, Des hommes malades des animaux (Paris, L’Herne) : 57-76 [Cahiers d’anthropologie sociale, 8].
Keck, F. et V. Manceron, 2011, En suivant le virus de la grippe aviaire, de Hong Kong à la Dombes, Humains, Non humains. Comment repeupler les sciences sociales (Paris, La Découverte) : 65-74 [Hors collection Sciences], en ligne : https://www.cairn.info/humains-non-humains--9782707165190-page-65.htm.
Manceron, V., 2010, De l’ethnographie à l’écriture : usages et mésusages du récit de vie, Histoires de vie, témoignages, autobiographies de terrain. Formes d’énonciation et de textualisation (Münster, Lit Verlag) : 157-168 [Freiburger sozialanthropologische Studien, 28].
Manceron, V. et M. Segalen, 2010, Kinship networks in the Liberté, Nanterre: between affection and duty, Family, Kinship and State In Contemporary Europe (Frankfurt, Campus Verlag) : 173-190.
Manceron, V. et A. Micoud, 2010, Biodiversité(s) : pluralité de perceptions, savoirs et pratiques, Biodiversité : Paroles d’acteurs (Paris, Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité) : 355-367.
Manceron, V., M. Roué, D. Denayer, C. Mougenot et A. Doré, 2016, Les animaux comme révélateurs et passeurs de frontières, Interdisciplinarités entre natures et sociétés (Bruxelles, P.I.E. Perter Lang) : 117-140.
Manceron, V., 2016, La biodiversité en discussion. Attributions de valeur et pouvoir. Compte rendu de: Anne Sourdril et Meredith Welch-Devine (éd.), Biodiversité(s) (Ethnographiques.org, 27, 2013), Lectures anthropologiques. Revue de comptes rendus critiques, 2016 (1) [L’anthropologie à la une], en ligne : http://lecturesanthropologiques.fr/lodel/lecturesanthropologiques/index.php?id=313.
Compte-rendu de « Biodiversité », Ethnographiques.org, n° 27, décembre 2013, coordonné par Anne Sourdril et Meredith Welch-Devine Le succès du néologisme « biodiversité » s’est imposé dans les années 1980. Il marque le moment où la nature à protéger devient nature à gérer et à piloter, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Patrick Blandin (2009). Alors que la diversité n’était jusqu’alors qu’un attribut des communautés biologiques pour rendre compte du fonctionnement du vivant, l’adoption du vocable Biodiversité indique un changement de perspective, le vivant et ses formes plurielles d’existence devenant un objectif à atteindre, relevant d’une problématique politique et globale. Cette nouvelle acception de la nature qui repose sur des tentatives de quantification et de mesure, avec l’appui du monde scientifique et des institutions en charge de l’administration de l’environnement, est un récit sentimental sur la vulnérabilité de l’environnement sous l’effet de l’industrialisation (Lousley, 2012), de telle sorte que se met en marche une communauté globale penchée au chevet d’une nature tout aussi globale qui se meurt. Dans le même temps, la diversité impose la cohabitation des différences — différents organismes dans différents milieux en prise avec différents individus dans différentes sociétés humaines. Par-delà les grands récits et les narrations sur la diversité comme un en soi global, surgissent alors les relations, les malentendus, les cloisonnements, les intérêts contr
Manceron, V., 2014, Compte rendu de: Catherine-Marie Dubreuil, Libération animale et végétarisation du monde. Ethnologie de l’antispécisme français (Paris, Éditions du CTHS, 2013), Ethnologie française, 44 (4) : 738-740, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2014-4-page-737.htm.
Manceron, V., 2014, Compte rendu de: Bernadette Lizet et Jacqueline Millet (éd.), Animal certifié conforme. Déchiffrer nos relations avec le vivant (Paris, Dunod, 2012), Ethnologie française, 44 (3) : 556-559, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2014-3-page-551.htm.
Manceron, V., 2013, Compte rendu de: Christophe Traïni, La Cause animale (1820-1980). Essai de sociologie historique (Paris, Presses universitaires de France, 2011), Ethnologie française, 43 (2) : 347-349, en ligne : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2013-2-page-343.htm.
Manceron, V., 2013, Compte rendu de: Sophie Houdart, L’universel à vue d’œil (Paris, Éditions Pétra, 2013), Revue d’anthropologie des connaissances, 7 (4) : 1003-1005, en ligne : https://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2013-4-page-1003.htm.
Manceron, V., 2013, Compte rendu de: Geneviève Bédoucha, Les Liens de l’eau. En Brenne, une société autour de ses étangs (Paris/Versailles, Éditions de la MSH/Quæ, 2011), L’Homme, 207-208 : 401-402, en ligne : https://lhomme.revues.org/24703.
Manceron, V., 2013, Compte rendu de: Jocelyne Porcher, Vivre avec les animaux. Une utopie pour le XXIe siècle (Paris, La Découverte, 2011), Natures Sciences Sociétés, 21 (3) : 333-335, en ligne : https://www.nss-journal.org/articles/nss/abs/2013/03/nss130111/nss130111.html.
Natures Sciences Sociétés, traite de tous les aspects de l interface homme-nature, la science faisant elle-même partie de cette interface
Manceron, V., 2021, La nature des modernes, HDR (s.l., Ecole Normale Supérieure de Paris), en ligne : https://hal.science/tel-04290649.
Houdart, S., V. Manceron, B. Moutaud et G. Raveneau, 2015, « Membres du comité d’organisation », 2e congrès international de l’AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Houdart, S., J. Langumier, V. Manceron et S. Revet, 2015, « Organisation », atelier "Appréhender la démesure. Dispositifs de mesure et de préhension des phénomènes de grande ampleur, des risques et des catastrophes", 2e congrès de l’AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Manceron, V., 2018, « Batellerie entre terre et eau », table ronde "Voies navigables en Seine-et-Marne", Médiathèque Luxembourg, Meaux.
Manceron, V., 2018, « Petit essai de zoographie aviaire », colloque de l’association de Géographes Français (AGF) "Les géographes et la nature: nouveaux regards", Institut de géographie, Paris.
Manceron, V., 2018, « Crises sanitaires et mise à l’épreuve des relations entre hommes et animaux », colloque DIM One Health, Muséum national d’histoire naturelle, Paris.
Manceron, V., 2017, « Visibilité, invisibilité des espèces et catégorisations », workshop ANR PIAF/INRA Castanet Tolosan "Environmental changes ans erosion or proliferation of species : how is it making us think about comparison ?", Toulouse.
Manceron, V., 2017, « Petit essai de zoographie aviaire », séminaire d’anthropologie générale, LISST, Université Toulouse 2.
Manceron, V., 2017, « Collectionneurs et observateurs : les naturalistes amateurs en Angleterre », séminaire "Relations hommes/animaux : questions contemporaines ", LAS/EHESS, Musée du quai Branly, Paris.
Manceron, V., 2017, « L’exploitation de l’eau sous tension : la construction complexe d’une communauté locale de l’eau », journée d’étude "La place du droit coutumier en Dombes aujourd’hui", Institut de droit de l’environnement, Université de Lyon.
Manceron, V., 2016, « Ce que la nature doit à la culture et inversement », journée d’étude "Patrimoine naturel, patrimoine culturel : quelles ambitions partagées ?", Fédération des Conservatoires d’Espaces naturels, Tours.
Manceron, V., 2016, « Des images, des corps et des mots : action publique et défense de la cause animale », XXe Congrès AISLF, Montréal, Canada.
Manceron, V., 2015, « L’histoire naturelle à la croisée des chemins », 140e Congrès CTHS "Réseaux et Sociétés", Reims.
Manceron, V., 2015, « Cartographier le déclin de la biodiversité : visibilité et intelligibilité d’une crise écologique », 2e congrès international AFEA "Démesure", Université de Toulouse-Jean Jaurès.
Manceron, V., 2015, « L’eau des marais : gaz ou liquide ? Petite histoire d’un changement de paradigme au tournant du XIXe siècle en France », Workshop "Petits Êtres", Rome.
Manceron, V., 2015, « Le tournant biosécuritaire », table-ronde "Les animaux sous surveillance", INRA/Revue d’Anthropologie des connaissances.
Manceron, V., 2015, « Qu’est-ce que cela fait d’être un oiseau ? », séminaire "Anthropologie à Nanterre", département d’anthropologie/LESC, Université Paris Nanterre.
Manceron, V., 2014, « The perception of animal diseases (avian flu) and food safety from an anthropological perspective », conférence plénière, colloque international "Labexpo Academy. Four ways to feed the planet. Food cultures : practices of sharing and exclusion" », Universita degli studi di Milano.
Manceron, V., 2014, « État de l’art : sciences sociales et sciences participatives », Workshop "Sciences participatives et protection de la biodiversité", Muséum national d’histoire naturelle, Paris.
Manceron, V., 2014, « Entre nature et environnement. Le point de vue de l’anthropologie », Workshop "Engagement, nature, environnement au prisme des émotions et des sensibilités : réflexion pour une approche pluridisciplinaire", Institut d’études politiques, Aix-en-Provence.
Manceron, V., 2014, « Situer l’origine virale : perceptions plurielles de la grippe aviaire », journée d’étude "Savoirs ruraux", Laboratoire Printemps, Université de St-Quentin-en-Yvelines.
Manceron, V., 2013, « Anthropologie de la nature ; Conflits d’usages, appropriation des ressources et perceptions plurielles de la nature ; Risques environnementaux et rappports hommes-animaux. Le cas de la grippe aviaire ; Les naturalistes amateurs et le sauvetage de la biodiversité en Angleterre », cycle de 4 conférences "Learning Programme Erasmus", Université de Pérouse, Italie.
Manceron, V., 2013, « Entre projection, distanciation et anthropomorphisation : étude comparée des manières de figurer la proximité avec les animaux au sein des mouvements naturalistes et animalistes », conférence plénière, colloque international "Visions du monde animal : médiations ordinaires, brouillages ontologiques, cosmologies autochtones", Université de Laval, Québec.
Manceron, V., 2013, « Les coulisses et les non-dits de l’anthropologie », séminaire "Engagement", Université de Brest.
Manceron, V., 2013, « "Avant que nature meure", s’engager… Le cas des naturalistes amateurs en Angleterre », journée d’étude "Cheminement biographique et engagement écologique", CITERES, Université de Tours.
Manceron, V., 2013, « Les constructions sociales du risque : définition, histoire et usages de na notion en sciences sociales », journées de Tam Dao "Perception et gestion des risques : Approches méthodologiques appliquées au développement", Université de Da Lat (Vietnam).
Manceron, V., 2013, « Quand les naturalistes amateurs anglais inventorient la biodiversité », journées "L’ethnologie va vous surprendre", Musée du quai Branly, Paris.
Manceron, V., F. Raphoz et S. Bourmeau, 2022, Campagne de reconnaissance, La suite dans les idées (Paris, France culture), en ligne : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-suite-dans-les-idees/campagne-de-reconnaissance-3530020.
Depuis le XIXe siècle, les naturalistes amateurs britanniques jouent un rôle décisif dans la reconnaissance, au double sens du terme, de la campagne, entendue comme une intrication de nature et de culture. L'anthropologue Vanessa Manceron a mené l'enquête.
Manceron, V., 2022, Bonnes feuilles: « Les veilleurs du vivant », The Conversation, en ligne : http://theconversation.com/bonnes-feuilles-les-veilleurs-du-vivant-189250.
Qui sont les naturalistes amateurs ? Et pourquoi s'intéresser à leurs observations du vivant? Bonnes feuilles.
Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
Flexicontent
Flexicontent
Accepter
Décliner